L’ensemble du territoire métropolitain avait été placé le 5 novembre en risque « élevé » au regard de la progression rapide du virus de l’influenza aviaire en Europe. Des mesures de prévention renforcées vont donc s’appliquer afin de protéger les élevages de volailles. Elles s’accompagnent d’un renforcement des dispositifs de gestion de crise au sein du Ministère en lien avec les services territoriaux et les professionnels.
Depuis le début du mois d’août, de nombreux foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique,. Ces derniers mois, les autorités sanitaires de nombreux États membres (Pays-Bas, Allemagne, Italie, …) ont notifié des foyers dans les élevages de volailles (dindes et poulets de chair, poules pondeuses).
Dans ce contexte, la France est en situation de forte vigilance. Trois basses-cours contaminées ont été recensées dans les départements des Ardennes et de l’Aisne en septembre dernier.
Application des mesures de prévention suivantes sur l’ensemble du territoire métropolitain, du fait du passage en risque « élevé » :
- mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours ;
- interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés ;
- conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants ;
- interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée de la France jusqu’au 31 mars ;
- vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et non commerciaux). Elles ont pour but de protéger les volailles domestiques d’une potentielle contamination.
Les modalités de mise à l’abri ont été adaptées afin de prendre en compte les conditions de production, notamment pour les élevages plein air. Ces adaptations ont pour objectif d’assurer un haut niveau de protection vis-à-vis du risque d’introduction du virus dans les élevages.
Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et généralement de tout produit alimentaire.
Les petits détenteur de volailles sont tenus de se déclarer en mairie :