Ces dernières années, le phénomène des dépôts sauvages prend de l’ampleur dans le centre-ville de Limoges et sa périphérie. Tous les matins, une centaine d’agents de la direction de la voirie de Limoges Métropole ramasse divers encombrants laissés au beau milieu de la rue : mobilier, électroménager, cartons et matériaux en tout genre… Il est temps de dire « stop » et d’éveiller les consciences sur ces incivilités qui pénalisent à la fois la qualité de vie des habitants et génèrent des dépenses pour la collectivité.
LES DEPOTS SAUVAGES EN QUELQUES CHIFFRES
Ce sont en moyenne :
- Près de 10 tonnes d’encombrants collectées par semaine, soit environ 500 tonnes par an
- 15 000 heures de ramassage cumulées chaque année, et déjà 6 000 h depuis le 1er janvier 2021
- 13 % du temps de travail total des agents de propreté de Limoges Métropole
- 500 000 € coût estimé par an pour la collectivité
- De 135 € à 1 500 € d’amende pour les contrevenants
COMMENT RÉDUIRE CES CHIFFRES ?
En adoptant le bon réflexe, en se rendant en déchèterie.
Onze déchèteries sont réparties sur le territoire communautaire, dont trois à Limoges (ZI Nord, ZI Sud et Landouge) ouvertes 6 jours sur 7, dont les samedis et les dimanches. Chaque habitant de Limoges Métropole peut se rendre à celle de son choix, muni d’une carte d’accès unique, gratuite. La demande de cette carte se fait directement en déchèterie en présentant un justificatif de domicile de moins de 3 mois et une pièce d’identité.
Votre carte définitive vous sera ensuite adressée sous pli postal dans un délai d’un mois. Pour tout renseignement : 0 800 86 11 11 (service & appel gratuits)
UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION EN MAI
Pour interpeller ses habitants sur l’augmentation de cette pratique illicite, Limoges Métropole déploie une campagne de communication (affiches, spots radio, presse, réseaux sociaux…) tout au long du mois de ce mois de mai.
La campagne est déclinée en quatre visuels percutants où l’on voit des objets fréquemment jetés sur la voie publique. Ils représentent des couvertures de livre, de type « série noire » de manière à « victimiser » l’objet abandonné. Le message « les dépôts sauvages, ce n’est pas une fiction» rappelle la réalité et la gravité de la situation.
Le ton choisi est donc à la fois direct et décalé, mais l’objectif final reste la sensibilisation du public et la baisse des dépôts sauvages.